Vivre la maison de mes rêves sans attendre les vacances
- gaelledumora
- 25 juil.
- 4 min de lecture

On a toutes cette manie en vacances : ralentir devant la vitrine d’une agence immobilière, sourire en coin, et rêver à une autre vie. Ce n’est pas vraiment les annonces qu’on regarde. C’est ce parfum de liberté qu’elles évoquent. On s’imagine boire le café sur une terrasse ensoleillée, marcher pieds nus sur un sol chaud, sentir le pin et la mer au réveil.
Et si, finalement, la maison de mes rêves n’était pas ailleurs, mais juste là, dans mon quotidien ? Pourquoi faut-il toujours attendre les vacances pour vivre ce rêve ?
En vacances, on effleure la maison de ses rêves
En vacances, tout devient possible. Le temps ralentit, les gestes aussi. On regarde mieux, on écoute plus fort. On flâne dans les rues d’un village inconnu, et voilà qu’une maison aux volets entrouverts semble nous chuchoter : « Et si tu vivais ici ? »
Les vacances nous donnent la permission de poser un autre regard sur nous-même.
Nous ne sommes plus l'homme ou la femme pressé(e), la mère qui court, la professionnelle qui accumule les rendez-vous. Nous redevenons quelqu’un qui peut s’asseoir au soleil sans raison. Quelqu’un qui s’émerveille de la lumière d’un matin ou du parfum des pins chauffés par l’été.
C’est cette version de nous-même qu’on contemple, en réalité, quand on regarde les vitrines d’agences immobilières. Ce n’est pas une maison qu’on veut acheter, c’est la maison de mes rêves, celle où je me sens libre, simple, vivant(e).
Pourquoi ma maison du quotidien n’est pas la maison de mes rêves ?
Et puis, on rentre. Notre maison nous accueille, toujours là, immuable. Mais on ne la regarde plus. Elle est devenue le décor de nos journées pressées, le lieu où s’empilent les choses à faire, les objets qu’on ne voit même plus, les piles de linge et les notifications de nos vies.
On ne rêve plus dans nos maisons parce qu’on ne les regarde plus. On n’y voit que les contraintes, les manques, les petites imperfections : un mur qu’on repeindra “un jour”, une pièce encombrée, des coins qu’on n’habite plus.
Pourtant, cette maison n’est pas moins précieuse qu’une maison de vacances. Elle pourrait, elle aussi, être la maison de mes rêves. Mais il faut lui redonner sa place, et se donner la nôtre.
Et si je faisais de ma maison la maison de mes rêves ?
Et si, au lieu d’attendre les vacances pour rêver, on commençait ici, maintenant ?
Une maison de vacances, ce n’est pas seulement un lieu. C’est un rythme, un état d’esprit. C’est un espace qui respire, où tout est plus simple, où les petits rituels deviennent des trésors.
ET on peut créer ça chez soi.
En choisissant un endroit pour poser sa tasse de café au soleil le matin.
En allégeant une table, une étagère, pour retrouver ce sentiment d’espace.
En créant une odeur qui fait du bien : une bougie, une fleur fraîche, un linge qui sent bon.
En changeant l’ordre des choses, pour que nos yeux s’arrêtent à nouveau.
Il suffit parfois d’un geste : déplacer un fauteuil vers la fenêtre, ranger un coin oublié, mettre un bouquet dans la cuisine. Des gestes simples, mais qui rappellent que notre maison est vivante, et qu’elle mérite notre attention.
La maison comme miroir de nos rêves
Quand on rêve devant des annonces en vacances, on ne rêve pas vraiment de murs, de volets ou de mètres carrés. On rêve d’une vie : celle où on prend le temps de lire, de cuisiner doucement, de savourer un moment à deux ou avec soi-même.
Notre maison actuelle pourrait nous offrir ça, si on choisissait de la regarder autrement.
Elle peut devenir ce miroir de nos rêves quotidiens, pas seulement un endroit où l’on passe. Mais pour ça, il faut habiter ses pièces, leur redonner du sens.
Pose-toi cette question : Qu’est-ce que je voudrais ressentir chez moi, chaque jour ? Et commence par un détail. Une pièce. Un geste qui donne le ton.
D'ailleurs, le Journal Intime de ma maison est là pour t'aider si tu veux être guidé(e) dans cette exploration.
Journal Intime de la Maison – Ce que ma maison dit de moi
Un guide introspectif pour redécouvrir ton lieu de vie, pièce après pièce, comme un miroir de toi-même. Il t’invite à ralentir, observer, écrire et déposer ce qui t’alourdit, pour réenchanter ta maison au quotidien.
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Journal Intime de la Maison – Ma maison intérieure
Une exploration plus intime, qui relie ton espace de vie à ton monde intérieur. Ce carnet et ses audios méditatifs t’accompagnent en trois étapes pour transformer ta maison en un refuge aligné à tes besoins et tes désirs profonds. Une petite maison en céramique fabriquée à la main par Yves Gaté, vient ancrer cette exploration.
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Conclusion : Arrêter d’attendre les vacances pour vivre
Les vacances nous rappellent quelque chose d’essentiel : notre désir de vivre. Pas juste de survivre au quotidien.
Notre maison pourrait être ce lieu de rêve, si on la regarde avec les mêmes yeux que ceux qu’on a en vacances. Avec curiosité, douceur, attention.
Peut-être qu’il est temps d’arrêter de rêver devant les vitrines d’agences immobilières et de commencer à rêver chez soi. Peut-être que la maison de mes rêves est déjà là ! Qu'en penses-tu ?
Nos maisons de rêves ne sont pas toujours des lieux que l’on possède ou que l’on visite. Ce sont souvent des images intérieures, des espaces que l’on porte en soi et qui parlent de nos besoins profonds : plus de lumière, plus de silence, plus de vie.
Avec Maison Conquête, j’aide à décoder ces images, à comprendre ce qu’elles révèlent de nous aujourd’hui. L’accompagnement État des lieux est souvent un premier pas pour transformer ces rêves en intentions concrètes, et pour réinventer un habitat qui reflète vraiment la personne que tu es en train de devenir.
Si ce sujet te parle, je t’invite à plonger dans Maison Conquête, le podcast, où j’explore ce lien subtil entre nos lieux de vie et nos élans intérieurs.
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